In Beauce, throughout the four seasons, nature offers many possibilities of discovery and conceals varied but unsuspected riches. The presence of the valleys contributes greatly to this attraction, particularly the marshy areas. The woodlands, although few in number, contribute to the biodiversity.

The Conie

The Conie is a resurgence of the Beauce water table. It is made up of two branches, one of which emerges in the Loiret and the other in the Eure-et-Loir. It then flows towards the Loire and the Loir.

  Both a river in the Dunois region and a marsh in the heart of the Beauce, it secretes a particularly rich fauna and flora and its water level fluctuates according to the level of the water table.

As the soil is permeable and relatively flat, rainwater infiltrates the earth and swells the water table, which in some places is just above ground level. When it rains a lot and for a long time, this water reserve overflows and rises in the Conie valley. The river therefore forms little by little and flows slowly until the water table drops. This is why it is cyclical.

A protected environment

In 2006, la vallée de la Conie a rejoint le réseau européen Natura 2000. Véritable outil de préservation de la biodiversité, les sites Natura 2000 visent une meilleure prise en compte des enjeux de biodiversité dans les activités humaines. Des habitats et des espèces parfois menacés de disparition peuvent ainsi être préservés.

The site is best known for its birdlife. With a lot of silence and a little patience, you can see the short-eared owl, the marsh harrier, the golden plover or the buzzard.

The calcareous grasslands of the Conie are home to many butterflies and orchids. Purple orchids, goat orchids or fly orchids, the flowering of wild orchids varies greatly from one year to the next and from one species to the next.

Les traces du passé

Préserver cet endroit qui semble hors du temps, c’est aussi sauvegarder la mémoire et les traditions beauceronnes.

La vallée humide de la Conie est caractérisée par la présence de marais, dans lesquels poussent des roselières. Le roseau, appelé localement la rouche, était utilisé par le roucheux pour confectionner des toits. A Nottonville , rue des chaumières, les maisons témoignent de cette activité passée.

La vallée sèche de la Conie, qui accueille les pelouses à orchidées, était autrefois le lieu de pâture des nombreux moutons élevés pour leur laine et pour leurs excréments (utilisés comme engrais naturel).  En effet jusque dans les années 60, les troupeaux de moutons, que le berger devaient surveiller, étaient très nombreux dans les fermes beauceronnes.

Le canal

Le lit de la Conie ne repose pas sur le même type de sous-sol tout au long de son parcours. En effet à l’est de Nottonville, la Conie coule sur du calcaire, la pente est quasi inexistante. De ce fait l’eau stagne et forme des marais. Le paludisme y a d’ailleurs sévi de nombreuses années. Lorsqu’une épidémie de paludisme se développait, les habitants des communes voisines allaient à la pierre Saint-Marc, un dolmen situé dans le cours de la Conie et passaient la main dessus afin d’être protégés contre la maladie.

Suite à de nombreuses pétitions dénonçant les problèmes sanitaires liés à la Conie, des travaux de curage et d’assainissement sont ordonnés. Entre 1893 et 1903, un canal est creusé et 21 ponts sont construits ou rénovés.

Dolmen de la Brosse à Nottonville

Pour découvrir ce site naturel et préservé, la Maison du Tourisme propose des visites guidées sur le site Natura 2000 de la Conie ainsi qu’un itinéraire cyclotouristique « Le val de Conie » de 21 ou 45 km.
N’hésitez pas à réserver vos vélos tous chemins et électriques auprès de l’Office de Tourisme !

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